Mettre fin au gâchis !
Réduire le gaspillage alimentaire est un défi de taille que Slow Food s’est engagé à relever. Dans un monde où un grand nombre d’individus n’a pas les moyens de se nourrir et où les ressources sont limitées, Slow Food pense que la prévention et la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires est l’une des clés d’un système alimentaire durable.
Le système dans lequel nous nous trouvons actuellement en tant que consommateurs, producteurs ou intermédiaires, est basé sur un mécanisme de pertes et de surproduction et sur l’écoulement rapide des stocks pour mettre de nouveaux produits sur le marché. En d’autres termes, la perte n’est pas un accident, mais une donnée planifiée du système.
Toutes nos actions sont mues par une certitude : redonner aux aliments la valeur qu’ils méritent est la clé du combat contre le gaspillage alimentaire. La sensibilisation aux différentes étapes de la chaine de production alimentaire et les campagnes d’information sont des mesures phares de notre stratégie pour combattre le gaspillage alimentaire : ces dernières années, Slow Food a organisé des évènements, plus ou moins importants, de sensibilisation (comme le Salone del Gusto, les Disco-soupes), a édité des guides et du matériel pédagogique et lancé des collaborations (par exemple avec Feeding the 5000). L’association entend bien intensifier cet engagement dans les années à venir.
Vous pouvez faire la différence
Il existe beaucoup de données sur le gaspillage alimentaire au Québec, et plusieurs façons de les interpréter. D’après les derniers chiffres du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), 183 kg de résidus alimentaires sont produits par les habitants de la province par année. Ce qui équivaut à 58% de ce que les consommateurs achètent. C’est considérable, même si nous tenons compte qu’il y a des pertes inévitables en alimentation (os, peaux, noyaux et perte d’humidité). Une fois ce pourcentage enlevé, il ne reste ce que l’on gaspille vraiment.
Certaines études calculent le gaspillage en fonction du prix à l’achat des aliments gaspillés. Par cette méthode de calcul, ce sont les consommateurs qui sont les plus perdants parce qu’ils sont à la fin de la chaîne de consommation et qu’ils payent plus cher qu’un distributeur. La méthode de calcul par le prix est celle qui revient le plus souvent dans les médias, le fameux 47% d’aliments achetés par le consommateur qui se retrouve à la poubelle. Ce chiffre ne tient pas compte des pertes inévitables, ni de la différence de prix des changements de main. Il n’en demeure pas moins que cela représente un coût de 300$ à 550$ par personne d’aliments jetés annuellement selon Éric Ménard, expert québécois en gaspillage alimentaire. C’est beaucoup d’argent! Cependant lorsque le gaspillage alimentaire est calculé en termes de poids ce ne sont plus les consommateurs qui sont les plus grands gaspilleurs mais l’industrie avec un pourcentage de 79%, contre 21% pour les consommateurs. Toujours d’après Éric Ménard, le véritable chiffre, qui prend en compte les pertes inévitables, serait 30,4%.
Le gaspillage généré par les consommateurs pourrait être grandement réduit, voire évité, par de petits changements de comportements au niveau de la planification, de la conservation et de la préparation des aliments. Voici comment les appliquer au quotidien.
• Planifiez – prévoir l’utilisation de vos denrées est primordial. Après avoir fait un inventaire de votre frigo, planifiez les repas de la semaine et munissez-vous d’une liste d’épicerie. Achetez et cuisinez en quantité raisonnable, surtout si vous n’êtes pas fan des restes! Si jamais vous déviez de votre planification pour une raison ou une autre, inspirez-vous des conseils plus bas pour donner une deuxième vie aux aliments qui ont échappé à votre planification initiale.
• Conservez – on fait ici référence à l’optimisation du réfrigérateur, mais également aux autres méthodes de conservations comme la congélation et les conserves. Conservez les aliments à la bonne température et vérifiez régulièrement le contenu du frigo. Assurez-vous de mettre les denrées les plus récentes derrière les plus anciennes. Soyez créatif et trouvez une façon d’incorporer à vos recettes les aliments en fin de vie ou optez pour une méthode de conservation alternative, comme la congélation, tandis qu’il en est encore temps.
• Utilisez tout – des carcasses de poulet aux fanes et épluchures de légumes, il y a une multitude de trucs et recettes pour vous aider à réduire le gaspillage alimentaire en cuisinant les aliments ou des parties d’aliments qui se retrouvent trop souvent systématiquement au compostage.
L’objectif de cette section n’est certes pas de vous culpabiliser à propos de vos comportements actuels, mais plutôt de vous proposer des idées pour vous permettre de réduire le gaspillage. La première étape sera la prise de conscience du gaspillage qui prend place chez vous. Cette prise de conscience passe par une analyse minutieuse de nos habitudes. Le deuxième pas consistera à modifier certaines de ces habitudes. Heureusement la littérature sur le gaspillage alimentaire regorge de suggestions pour nous aider dans notre démarche. Les prochaines lignes seront principalement consacrées à vous suggérer des trucs, ou encore des idées de recettes pour lutter contre le gaspillage alimentaire dans votre quotidien.
Nous vous invitons à explorer de façon plus concrète des trucs et astuces basés sur la campagne canadienne J’aime manger pas gaspiller et sur l’initiative citoyenne Sauve ta bouffe. En plus de fournir des données factuelles sur la situation du gaspillage alimentaire au Canada, ces sites constituent un outil pratique pour améliorer son empreinte écologique, sans toutefois faire trop de compromis sur les aliments qui nous plaisent. La planification et la conservation y sont bien expliquées et les sites contiennent également quelques recettes intéressantes pour utiliser le maximum de chaque aliment.
Besoin de recettes pour donner un deuxième souffle à vos aliments en fin de vie? Ou encore, vous cherchez comment utiliser vos restes?
Vous pouvez piger ici des idées de recettes ou astuces selon les denrées qui sont disponibles dans votre frigo qui ne présentent plus un air de jeunesse. Nous ne présentons pas les recettes à proprement dit, mais des idées de plats dont vous pourrez chercher la recette qui vous plait en ligne. Finalement, d’autres recettes ou trucs permettront de redécouvrir certaines parties de nos aliments qui sont souvent considérés comme rebus alors qu’ils peuvent très bien s’intégrer dans de nombreuses recettes.
Que faire avec…
Du pain rassis?
- De la chapelure maison ou encore des croûtons
- Du pain perdu (pain doré)
- Le fameux pouding au pain de notre grand-mère pour renouer avec un plat traditionnel
- Des bruschettas croustillantes
- Un pain de viande
- Une soupe à base de pain, comme une ribollita, un classique toscan
- Une farce pour légumes farcis (courgettes, oignons, tomates ou autres)
Des tomates en surplus ou moins fraiches?
- Des bruschettas
- De la sauce tomates
- Un gaspacho
- Une tomate peut se congeler entière sans aucune préparation, simplement en la plaçant au congélateur dans du papier journal par exemple. Elle sera cependant molle lors de la décongélation, mais aura conservé toute sa saveur! Vous n’aurez qu’à la sortir du congélateur et la passer sous l’eau, la couper en dés et l’intégrer à vos recettes de sauces ou de soupes par exemple.
Des pommes moins fraîches, pelures et trognons de pommes?
- De la gelée de pommes avec les pelures (vous pouvez les congeler jusqu’à ce que vous ayez une quantité suffisante pour faire la gelée)
- De la croustade, un gâteau, des muffins, ou une tarte aux pommes
- De la compote de pommes
Des surplus de bananes ou bananes trop mûres?
Les bananes mures se congèlent très facilement pour une consommation sous forme de dessert glacé ou encore pour une utilisation ultérieure en les intégrant dans vos recettes.
Il suffit de les peler et de les mettre au congélateur dans un sac ou un plat. Lorsque que vous en avez quelques-unes au congélateur, vous pouvez alors choisir de vous gâter avec :
- Un pain aux bananes
- Un smoothie
- Une « crème glacée » aux bananes, plusieurs variantes existent, avec beurre d’arachides, chocolat, etc.
Vous pourrez également en faire un dessert estival qui saura certainement plaire aux dents sucrées :
- Pelez des bananes et enfoncez des bâtons de bois dans chacune d’elles.
- Trempez le bout des bananes dans du chocolat fondu les déposer sur du papier sulfuré.
- Déposez le tout au congélateur et une fois les bananes gelées, vous aurez de succulents desserts glacés à la banane!
Des fanes de betteraves ou radis?
- Ajoutez- les à vos frittatas, pâtes, quiches, ou encore dans une farce. Elles remplacent avantageusement les épinards.
- Des potages et des veloutés
- Un bouillon de légumes (voir la recette plus bas)
Un restant de pommes de terre?
- Les pommes de terre cuites en morceaux peuvent être rôties pour accompagner un repas ou encore servies au déjeuner avec des œufs. Elles peuvent aussi être ajoutées dans une soupe, une quiche, une frittata ou dans une omelette.
- Les restants de purée s’intègrent très bien dans presque tous les potages. Vous pouvez également y ajouter du fromage râpé, un œuf, des fines herbes, oignons hachés et un soupçon de farine et en faire des boulettes que vous poêlez dans un peu d’huile ou du beurre. Recherchez des recettes de galettes de purée de pomme de terre pour plus de précisions sur les quantités et la marche à suivre.
Des fines herbes flétries ou tout simplement en surplus?
Que ce soit parce que vous avez acheté une herbe pour une recette et qu’il en reste beaucoup, ou parce que votre potager a été très généreux, plusieurs solutions s’offrent à vous :
- Faites provision de pestos de toute sorte. Ceux-ci se congèlent très bien en format individuel dans des bacs à glaçons.
- La plupart des herbes peuvent se congeler facilement, mais elles perdront leur texture.
- Congelez le persil, la coriandre, la livèche, en cubes dans des bacs à glaçons. Une fois lavées et hachées, on ajoute de l’eau et on congèle. On les démoule une fois gelés et on les place dans un sac, ils sont ainsi prêts à ajouter à nos bouillons, soupes ou sauces.
- Certaines herbes, comme le thym, le romarin, l’origan et la marjolaine par exemple, se congèlent directement dans un sac avec la tige, sans les hacher.
- Finalement, le séchage peut s’avérer une bonne méthode de conservation, même si les herbes séchées perdront un peu de leur saveur. Il suffit de séparer les tiges et les feuilles et de les faire sécher à plat dans un endroit sombre, chaud et aéré. On peut également suspendre les herbes comme le romarin, le thym et l’origan. Le séchage nécessite de quatre à huit jours.
Des pieds de brocoli, cœurs et feuilles de chou-fleur?
- Les pieds de brocolis, une fois épluchés, peuvent tout simplement être mangés en crudité ou cuits en sautés par exemple. Ils s’intègrent également à plusieurs recettes :
- des flancs
- des potages et soupes froides
- en purée avec des pommes de terre
- en salade, crus et hachés finement, on les ajoute à un ou plusieurs légumes crus comme le chou rouge, chou nappa, radis, daïkon pour une saveur asiatique, betterave, cèleri, ou carottes râpées
- Les feuilles et cœurs de chou-fleur font un excellent potage.
- Le cœur du chou-fleur, tout comme le pied de brocoli peut s’apprêter en salade, cru avec d’autres légumes.
- En purée, ajouté à d’autres légumes, le cœur de chou-fleur va vous changer de la purée traditionnelle. En ajoutant un peu de fromage également on obtient des saveurs inusitées.
- Bouillon de légumes (voir plus bas la recette).
D’un surplus de yogourt, de crème ou de lait?
Le yogourt se conserve bien au congélateur, n’hésitez pas à le congeler lorsque vous croyez que vous ne pourrez pas le consommer à temps. Ou encore, profitez de l’occasion pour passer des fruits un peu trop murs pour faire une recette d’écorces de yogourt sur purée de fruits. Vous trouverez plusieurs recettes en ligne, que vous pourrez adapter selon les ingrédients à votre portée.
Vous pouvez aussi en faire des sucettes glacées au yogourt, là encore plusieurs recettes existent sur le net.
Le yogourt peut également servir de base de vinaigrettes, sauces et trempettes.
Dans vos recettes de muffins, le yogourt peut remplacer volume pour volume le lait de beurre (babeurre). Il peut aussi remplacer le lait en quantité égale, diluez-le cependant avec un peu d’eau ou de lait avant de le mesurer pour obtenir une consistance similaire à celle du lait.
La crème est meilleure lorsqu’elle est fraîche, mais il est possible de la congeler pour la conserver plus longtemps. Elle peut se séparer et perdre sa texture crémeuse lors de la décongélation, mais lorsqu’utilisée dans un muffin par exemple ou un pain aux bananes, on ne voit pas beaucoup de différence. Notez que ceci vaut également pour la crème à base de soya ou encore le lait de vache ou le lait de coco.
Des fruits moins frais ?
- Smoothie aux fruits
- Confiture
- Des purées à congeler et à intégrer à des yogourts, des muffins, ou autres desserts fruités
- On peut évidemment congeler la majorité des fruits et des légumes pour les consommer ultérieurement, mais il existe également d’autres méthode de conservation ;
- La déshydratation alimentaire peut être une méthode intéressante de conserver nos fruits et légumes, un déshydrateur peut faciliter le processus.
- Vous vous sentez aventureux? Renseignez-vous sur la fermentation qui s’avère un moyen efficace de conservation.
- Si vous avez de grandes quantités de fruits et que vous désirez en profiter durant l’année, faire des conserves peut s’avérer un choix économique et très pratique.
Et si on se faisait un bon bouillon?
Bouillon de légumes anti gaspillage
Voici un truc à la fois zéro déchet et anti-gaspillage. Lorsque vous cuisinez, conservez dans un sac hermétique au congélateur :
- Les épluchures, fanes ou feuilles de radis, carotte, betterave, cèleri,
- Les retailles de légumes : extrémités des oignons, oignons verts, fenouil, poireau, carotte, navet, panais
- Les pieds d’asperges, brocolis, chou-fleur, champignons,
- Les cœurs de pommes et de poires
- Vos fines herbes flétries
Lorsque celui-ci est rempli, vous serez prêt pour réaliser un bouillon de légumes maison. Bien entendu, il est préférable d’utiliser des légumes « bio » ou sans pesticides, mais sinon, on peut laver les légumes avant de les éplucher et de les mettre dans le sac. Vous n’avez qu’à couvrir les épluchures d’eau (environ 200 grammes d’épluchure/litre d’eau) dans une casserole. Ajoutez-y des fines herbes de votre choix (romarin, thym, laurier, origan, estragon), une cuillère à café de sel par litre d’eau (au goût), et du poivre. Vous pouvez également ajouter :
- Une gousse d’ail écrasée
- Des morceaux de gingembre ou encore d’algue kombu pour une saveur plus asiatique
- Des herbes salées (ajuster le sel en conséquence)
- Si vous n’êtes pas végétalien, vous pouvez ajouter des croutes de parmesan ou du pesto pour une note italienne
- Du cumin, curcuma, za’atar, coriandre pour une saveur du Moyen-Orient
- Le mieux est vraiment de goûter au bouillon en cours de cuisson pour ajuster le sel ou les assaisonnements s’il manque de saveur.
Faire mijoter à feu doux pendant une heure environ. La dernière étape consiste à passer le bouillon au tamis pour le rendre clair. Vous êtes maintenant prêt à faire une soupe ou un potage et utiliser les légumes moches du frigo. Le bouillon peut également être congelé pour une utilisation ultérieure.
C’est en faisant des essais que vous découvrirez le type d’épluchure et les assaisonnements qui vous plaisent le plus. Certains évitent les grandes quantités de pelures de pomme de terre ou encore la famille des choux, car ils ont tendances à prendre la vedette dans le bouillon, c’est vraiment ici une question de goût.
Bouillon de poulet, de bœuf et de jambon
Il existe une multitude de recettes disponibles sur Internet pour réaliser votre bouillon de poulet ou de bœuf maison. Vous n’avez qu’à choisir celui de votre site de cuisine préféré. De façon similaire au bouillon aux épluchures, conservez au congélateur vos carcasses, ou os de poulet, de dinde, de bœuf et même de jambon. Lorsque vous en avez suffisamment, vous pouvez faire votre bouillon. Une seule carcasse de poulet suffit normalement, mais si vous optez pour les os de poitrine et de cuisse, attendez d’avoir au moins deux poitrines, deux cuisses et les ailes si possible. Le bouillon produit à partir d’os de jambon donne une excellente base pour une soupe aux pois d’antan. Vous pouvez également utiliser les épluchures de légumes avec vos carcasses et os pour un bouillon zéro déchet.
Des initiatives qui donnent espoirs
Plusieurs projets qui ont pris naissance dans les dernières années sont sources d’espoir. Ces projets ont en commun un désir de modifier les habitudes d’achats pour réduire le gaspillage alimentaire en offrant des produits qui n’auraient pas auparavant été présentés sous cette forme aux consommateurs.
Les produits Moches
Les fruits et les légumes qui ne répondent pas aux critères esthétiques exigés par l’industrie sont souvent gaspillés. En achetant ces produits dits « Moches », vous contribuez à la lutte contre le gaspillage alimentaire. De plus, ces produits sont souvent 30 % moins chers que les autres. Les produits moches sont disponibles dans la majorité des grandes chaines d’alimentation et il existe également une option de distribution de paniers hebdomadaires.
Des applications contre le gaspillage alimentaire
Grâce à des applications mobiles, les clients d’épicerie ont maintenant accès à une liste de produits dont la date de péremption approche. Voilà une autre façon de diminuer le gaspillage alimentaire tout en économisant, à condition bien sûr de consommer les produits achetés. Il existe plus d’une application mobile pour obtenir cette liste de produits, l’offre varie selon la chaine d’épicerie offrant ce service. D’autres applications visent à mettre en contact des gens et des commerces qui souhaitent écouler leurs surplus. Bonapp est un réseau de frigos où il est possible de laisser ou de prendre gratuitement des aliments encore bons.
L’économie circulaire pour lutter contre le gaspillage alimentaire
La transformerie collecte les fruits et légumes jetés chaque jour non pas par les grossistes, mais par les épiceries. Les produits sont collectés et redistribués en partie à des organismes de bienfaisance et les autres sont transformés en tartinades qui sont ensuite vendues dans les épiceries où les denrées ont été collectées.
Les fruits et légumes trop moches, trop murs ou encore simplement en surplus sont maintenant transformés en boissons pressées à froid par Loop. Loop travaille directement avec un distributeur de fruits et de légumes, un modèle d’affaire qui permet d’augmenter l’accessibilité à un produit de qualité tout en réduisant le gaspillage alimentaire.
Un peu de lecture pour poursuivre votre réflexion et exploration
Voici quelques suggestions de lecture parmi la panoplie qui existe sur le marché.
La cuisine réfléchie bien manger sans gaspiller, 2015, Éditions LaPresse
Daniel Vézina nous aide à réduire le gaspillage alimentaire en fouillant dans les recettes de grand-mère et en appliquant et en partageant des trucs appris dans ses restaurants.
Mangez local!, 2020, Les Éditions de l’Homme
Le livre de Julie Aubé présente des idées pour s’alimenter local toute l’année avec des techniques de conservation.
Une fois les deux lectures terminées, si l’envie vous prend de pousser plus loin, le blogue de Florence-Léa Siry regorge d’idées pour éviter le gaspillage et son livre sur l’initiation au Zéro-déchet est une belle façon d’ouvrir ses horizons: La consommation dont vous êtes le z’héros, 2018, Les Éditions de l’Homme